Fiche d’élevage du lézard sauromalus (par Olivier Antonini de chez Bebesaurus)

Les lézards du genre Sauromalus, nom vernaculaire « chuckwalla », sont parmi les sauriens les plus répandus dans les déserts du sud-ouest des Etats-Unis et du nord-ouest du Mexique.

Le nom Sauromalus dérive du grec sauros (=lézard) et homalos (=plat), ce qui se réfère à sa morphologie aplatie en sens dorso-ventral. En revanche, le nom chuckwalla provient du mot par lequel les indiens Shoshone et Cahuilla appelaient ce lézard, à savoir respectivement « tcaxxwal » ou « caxwal ». Ce nom fut ensuite transcrit par les espagnols comme « chacahuala » (Lawler et al., 1995 in12).

Sauromalus appartient à la famille des Iguanidae, sous-famille des Iguaninae.  Nombreuses espèces ont été admises dans le genreSauromalus, parmi lesquelles également Sauromalus australis et Sauromalus obesus. Des sous-espèces étaient également reconnues, Sauromalus obesus obesusS. o. townsendi, S. o. multiforaminatusS. o. tumidusS. ater aterS. a. shawi. En 1998, Hollingsworth(“The systematic of chuckwallas (Sauromalus) with a phylogenetic analysis of other iguanid lizards.” Herpetological Monographs, 12 : 38-191) regroupe les diverses sous-espèces de Sauromalus obesus ainsi que Sauromalus australis sous la même dénomination Sauromalus ater, espèce ainsi composée de 8 populations continentales et 14 populations insulaires.

Le nom ater (= noir en latin) renvoie à la pigmentation foncée du type (due toutefois essentiellement aux processus de conservation qui effacent les pigmentations), mais aussi au patron mélanique des mâles adultes de plusieurs populations.

Sauromalus ater est un lézard terrestre, herbivore, diurne et héliophile. Il est originaire des déserts de Mojave et Sonora au sud–ouest des Etats–Unis (sud–est de la Californie, sud du Nevada, sud–ouest de l’Utah, ouest de l’Arizona) et au nord–ouest du Mexique (ouest de Sonora et côté est de la Basse Californie), plus les îles du Golfe de Californie suivantes : Ballena, Danzante, El Coyote, Espiritu Santo, Gallo, Partida Sur, San Cosme, San Diego, San Francisco, San Jose, San Marcos, Santa Cruz, Tiburon et Willard.

Aménagement du terrarium

D’une manière générale, dès qu’ils ont atteint l’âge adulte les chuckwallas doivent être gardés seuls ou en couple. La présence de deux mâles dans le même terrarium est à proscrire, étant donné leur comportement territorial. Un groupe formé d’un mâle et deux ou plus femelles est possible théoriquement, mais dans les faits il peut s’avérer problématique car il est possible qu’une des deux femelles soit dominée. Ainsi, j’envisage le maintient de Sauromalus ater en couple dans un terrarium ayant une surface au sol de 100 x 100 cm ou 180 x 50 cm, au minimum.

S’agissant d’un lézard pétricole, unehauteur de 100 cm ou plus permettra à l’animal d’évoluer sur une surface variée, dans la mesure où l’espace vertical aura été aménagé, par exemple, avec des pierres amoncelées, rigoureusement cimentées entre elles et sur le sol du terrarium. Cela permettra également aux lézards de s’approcher du tube néon et ainsi profiter du rayonnement UVA et UVB (30 cm est la distance maximale au-delà de laquelle l’intensité des rayons UV n’est plus suffisante).

Pour le chauffage et l’éclairage, je préconise essentiellement deux sources complémentaires : un tube néon UV (type Arcadia® 36W 12% UVB) placé sur le plafond et une lampe aux halogénures métalliques (type Dreamlite® Desert de Reptiles Planet) de 50W sur un côté du terrarium. En particulier, cette lampe apporte aux animaux non seulement la chaleur et les UVA/UVB dont ils ont besoin mais également une intensité lumineuse importante et une belle lumière blanche. En raison de sa puissance, la lampe ne doit pas être trop près de l’animal, 30 cm est la hauteur recommandée pour éviter les brulures. Le point chaud ainsi créé doit atteindre 45 à 50°C environ. Une pierre plate posée sous la lampe permet au lézard de se réchauffer également par conduction. Au point le plus frais, au côté opposé, la température sera de 28°C environ. Un bon gradient thermique est indispensable car il consent à l’animal de régler sa température interne par des adaptations comportementales.

Les lampes infrarouges et lampes céramiques ne sont pas adaptées pour ces lézards déserticoles car elles n’émettent pas de rayons lumineux.

Pour empêcher la surchauffe du terrarium et garantir un changement d’air suffisant, des aérations grillagées seront aménagées sur les côtés du terrarium et/ou au plafond.

Les températures mentionnées seront maintenues constantes pendant la durée du jour qui sera de 14 heures au maximum en août et de 8 heures au minimum pendant la période d’hivernage (voir chapitre reproduction). La nuit, le chauffage sera coupé et la température du terrarium redescendra à la température de la pièce qui variera, selon les saisons, entre 15 et 30°C environ.

En ce qui concerne le substrat, j’ai pendant un temps utilisé du Litaspen®, des minuscules copeaux de bois (peuplier) conçus pour les cobayes qui, même s’ils sont ingérés, ne provoquent ni des blessures internes, car ils ne sont pas coupants, ni d’occlusion intestinale car ils sont éliminés avec les excréments. Ce substrat n’a pas de contre-indications particulières pour Sauromalus ater, il est pratique, hygiénique, esthétique. Le seul problème est que, d’après mon expérience, ces lézards pondent dans le sable et refusent d’utiliser une boite de ponte. Ainsi, je maintiens désormais mes chuckwallas sur du sable pour jeux d’enfants, stérilisé et dépoussiéré.

Le décor d’un terrarium pour Sauromalus ater doit offrir à ces lézards la possibilité de se cacher dans un ou plusieurs endroits très étroits. Ainsi, on installera des écorces (ou tuiles) particulièrement plates et, encore mieux, superposées, entre lesquelles l’animal pourra se sentir en sécurité. Ces abris seront placés du côté frais du terrarium.

Finalement, selon la place à disposition, on peut ajouter également des cactus en plastique, des pierres, des grosses branches, des souches… en prenant toutefois garde à maintenir toujours un espace ouvert suffisant pour permettre aux lézards de se déplacer aisément et notamment de s’accoupler.

Alimentation en captivité

Sauromalus ater est un lézard strictement herbivore. Par ailleurs, en milieu désertique le chuckwalla ne s’alimente pas de manière régulière mais en suivant le cycle des saisons. En captivité il est indispensable de suivre un cycle annuel dans la prise de nourriture. D’une part, cela permet de recréer les saisons et, d’autre part, l’utilisation pendant les saisons « maigres » d’une partie des graisses accumulées au printemps leur permet d’échapper aux dangers de l’obésité. D’une manière générale, la prise de nourriture sera plus fréquente (et les aliments plus riches) au printemps, plus espacée en été et en automne, inexistante pendant l’hivernage. Personnellement, je nourris mes Sauromalus ater quatre fois par semaine au printemps, deux fois par semaine en été et trois fois par semaine en automne.

En terrarium, le menu de base sera constitué de végétaux, notamment de feuilles, salades et légumes. Les salades et les feuilles seront, par exemple : scarole, mâche, chicorée, cresson, frisée, romaine, endives, blettes, pissenlit, trèfle, luzerne, fanes de carottes, de navets et de radis, faux acacia (ou robinier, Robinia pseudoacacia), mûrier platane (Morus bombycis), lierre terrestre (Glechoma hederacea), grand plantain (Plantago major), bourrache (Borrago officinalis), Malva silvestris…. Les fleurs aussi constituent un mets de choix, par exemple les fleurs de pissenlit, trèfle, robinier,courgette, HibiscusForsythia, genêt, pâquerette, luzerne, mimosas, pétales de rose…

Avec une fréquence hebdomadaire variable selon la saison (à titre indicatif : deux fois par semaine au printemps, une fois par semaine en automne) je leur donne également un parmi ces légumes : haricots verts, courgettes (vendus congelés en sachets et préalablement décongelés), carottes crues râpées ou partiellement cuites. Certains individus mangent des insectes (grillons, blattes, vers morio), d’autres les ignorent. Il n’est toutefois pas souhaitable de leur en donner, une nourriture trop riche en protéines animales risque de provoquer des maladies hépatiques qui peuvent causer la mort du lézard végétarien.

La salade et les légumes seront saupoudrés avec du carbonate de calcium deux fois par semaine (plus souvent pour les juvéniles et les femelles en phase de reproduction), tandis qu’une fois tous les 15 jours j’ajoute à la nourriture des vitamines, notamment les vitamines pour oiseaux Ocevital®.

Compte tenu de son aire de distribution, Sauromalus ater en milieu naturel ne boit que rarement d’eau libre. En principe n’est donc pas nécessaire de leur fournir de l’eau, celle contenue dans les aliments étant suffisante. Néanmoins, j’ai remarqué que notamment les femelles gravides ou ayant récemment pondu, les nouveau-nés, les animaux fraîchement importés ou malades buvaient systématiquement. Dans ces cas je mets dans le terrarium une petite coupelle d’eau.

Hivernage

Une phase de repos hivernale est importante pour pouvoir reproduire Sauromalus ater, ainsi que pour son bien-être. Cette période, caractérisée par une baisse de la durée du jour associée à une baisse sensible de la température, permet à l’animal de rythmer son existence sur une alternance saisonnière similaire à celle qui existe dans son milieu naturel.

Le protocole par lequel je mets en place les conditions favorables à la dormance hivernale est synthétisé dans le Tableau 1.

Tableau 1: modifications des conditions de maintenance de Sauromalus ater pendant l’hivernage

DateDurée de jourNourritureNéonSpot
A partir du 5 septembre (durée du jour 14h) la photopériode est abaissée d’une demi-heure par semaine
7 novembre9h30 par jour2 fois par semainealluméallumé
14 novembre9h par jour2 fois par semainealluméallumé
21 novembre8h30 par jourarrêtéalluméallumé
28 novembre8h par jourarrêtééteintallumé
5 décembre8h par jourarrêtééteintéteint
12 décembre8h par jourarrêtééteintéteint
19 décembre8h par jourarrêtééteintéteint
26 décembre8h par jourarrêtééteintéteint
2 janvier8h par jourarrêtééteintéteint
9 janvier8h par jourarrêtééteintéteint
16 janvier8h par jourarrêtééteintéteint
23 janvier8h par jourarrêtééteintallumé
30 janvier8h par jourarrêtéalluméallumé
6 février8h30 par jour3 fois par semainealluméallumé
13 février9h par jour4 fois par semainealluméallumé
A partir d'ici la photopériode est augmentée d’une demi-heure par semaine

Les dates sont indicatives, c’est-à-dire que je peux retarder le début de l’hivernage si la saison froide tarde à s’installer, donc si les températures externes sont encore trop élevées. Pendant les sept semaines « critiques », au cœur de l’hivernage (du 5/12 au 23/01 dans le tableau), la lampe est éteinte pendant toute la durée du jour. En cette période, les températures dans les terrariums des Sauromalus ater varient entre 13-15°C la nuit (quand il n’y a aucun chauffage dans la pièce d’élevage) et 18-20°C le jour (température de la pièce d’élevage).

Les juvéniles bénéficient également d’un changement saisonnier, c’est–à–dire une photopériode de 8 heures ainsi qu’une relative baisse de température notamment la nuit. Néanmoins, le néon et le spot restent allumés pendant les 8 heures du jour. La nourriture leur est proposée deux fois par semaine.

Accouplement

Chez Sauromalus ater en captivité la maturité sexuelle peut intervenir à l’âge de 2 ans. Il est toutefois préférable attendre que la femelle ait 3-4 ans avant de la faire reproduire, à savoir qu’elle mesure environ 16 cm de longueur museau-cloaque.

En général, les parades nuptiales débutent 6-7 semaines après la fin de l’hivernage, voir plus tard. Le mâle exécute des hochements de tête verticaux serrés mais énergiques qui entraînent une flexion des pattes antérieures. Après quelques jours ou semaine où ces mouvements stéréotypés deviennent de plus en plus fréquents, il essaye également de mordre la femelle au niveau de la nuque. Ce rituel peut se poursuivre, de manière plus ou moins acharnée, pendant plusieurs jours, parfois durant un mois ou plus. Dès que la femelle est réceptive, elle ne s’enfuit plus face aux avances du mâle et, quand il la pince au cou ou sur le dos, elle soulève la queue en favorisant ainsi la pénétration d’un des deux hémipénis du mâle.

Gestation

D’une manière générale, la ponte a lieu entre 30 à 40 jours après l’accouplement observé.

Il est possible de savoir si la femelle est gravide en observant un amaigrissement de la queue à sa base, tandis que le corps reste bien volumineux. Vers la fin de la gestation, des renflements abdominaux trahissent, en général, la présence des œufs.

Ponte

Sauromalus ater pond une seule fois par an. La ponte peut avoir lieu à des dates différentes, échelonnées entre fin avril et fin juin.

Quelques jours avant la ponte, la femelle s’arrête de manger et elle commence à creuser un peu partout, de manière de plus en plus acharnée à mesure que la date de la ponte approche. Je sépare donc un tiers du substrat (sable pour jeux d’enfants) avec une cloison de briques haute 20 cm environ. Cette partie est maintenue humide (mais pas détrempée) et j’installe également une tuile et une plaque en plastique rigide. En général, les femelles pondent dans un trou creusé dans le sable, sous la plaque ou la tuile.

Après la ponte, la femelle continue pendant une à deux semaine (voir plus) à creuser partout dans le terrarium en ramenant tout le substrat vers son site de ponte jusqu’à former un véritable monticule, en laissant ainsi dégarni le reste du terrarium.

Au vu de l’état d’amaigrissement important de la femelle ainsi que de son comportement « frénétique » de déblayage, je suis assuré que la ponte a bien eu lieu. Je retire donc les œufs et je les place dans l’incubateur.

Le nombre d’œufs pondus et fécondés varie entre 4 et 12, 8 en moyenne. Parfois, avec les œufs fécondés, 1 à 4 ovules mous non fécondés sont également expulsés. En moyenne, les œufs mesurent 3,7 x 2,3 cm et pèsent 9,5 g.

Incubation

Pour incuber les œufs de Sauromalus ater le principe-base est : « placer les œufs sur un substrat sec et dans un environnement saturé d’humidité ».

Concrètement, j’utilise deux méthodes.

  1. J’installe les œufs dans une boite (20 x 8 cm environ) fermée contenant de la fibre de coco très, très légèrement humide, voire sèche en surface. Le problème principal avec cette méthode est justement de jauger correctement de l’état d’humidité du substrat ;
  2. J’installe les œufs dans une boite (utilisée pour incuber les œufs de serpent) constituée de deux demi-boîtes identiques en plastique rigide transparente et d’une grille métallique rigide entourée d’un cadre en plastique qui sépare, et garde assemblées, ces demi-boîtes. C’est-à-dire que des deux demi-boîtes, l’une sert de fond et l’autre de couvercle ; le cadre avec la grille se situe entre les deux et permet de garder l’ensemble stable et relativement isolé de l’extérieur. L’assemblage n’est toutefois pas vraiment étanche, l’air circule même s’il n’y a pas d’aérations. La demi-boîte de fond est remplie à moitié d’eau afin d’assurer une haute hygrométrie à l’intérieur de la boîte (autour de 90 %). Sur la grille, une fine couche de fibres de perlon (habituellement utilisées pour la filtration des aquariums) permet d’éviter que les œufs roulent sur la grille quand on déplace la boîte. La couche de perlon doit être très fine, inversement elle pourrait absorber l’humidité ambiante et la transmettre directement aux œufs qui, au contraire, doivent être posés sur un substrat sec. Le problème principal avec cette méthode est que parfois les œufs se ratatinent car l’ensemble n’est pas assez humide. Quand cela arrive (les premières trois, quatre semaines d’incubation), je reviens à la méthode 1.

Les boites d’incubation sont installées dans un incubateur où la température varie entre 31 et 35 °C et l’hygrométrie se situe aux alentours de 65 %. Pour ma part, j’utilise un vieux réfrigérateur avec le bac à légumes rempli d’eau réchauffée par un câble chauffant relié à un thermostat électronique réglé sur 31°C. Entre le haut et le bas du réfrigérateur on observe le gradient 31/35°C.

Quelques jours avant l’éclosion, les œufs peuvent « perler », c’est-à-dire que des gouttelettes se forment sur la surface de la coque. Cela est tout à fait normal et indique que le moment de l’éclosion est proche.

La durée de l’incubation varie entre 62 et 75 jours, 66 jours en moyenne.

Eclosion

Il est rare que les nouveau-nés sortent tous le même jour. En général, les naissances sont échelonnées sur 2, 3 jours. Le nombre de nouveau-nés varie entre 1 et 9 par ponte.

Les nouveau-nés mesurent (en moyenne) 6,5 cm de longueur museau-cloaque et 12,5 cm de longueur totale pour 9,5 g environ de masse corporelle. Ils sont tout de suite bien vifs et ils commencent à manger un, deux jours après la naissance.
Elevage des jeunes

La croissance est relativement importante les premiers mois. Ensuite, dès que la photopériode diminue, elle ralentit considérablement. Avec le retour de la « bonne saison » les jeunes chuckwallas se remettent à grandir.

Le sexage des jeunes ne peut se baser que sur la taille des pores fémoraux mais il est très difficile les premiers mois. Quand les chuckwallas sont âgés de 7-8 mois environ il devient plus aisé de distinguer les mâles des femelles, notamment en comparant les pores fémoraux de plusieurs individus. A l’âge d’un an le sexage est assez fiable.

A leur naissance, j’installe les petits Sauromalus ater en groupe (tous ceux d’une même ponte) dans des bacs de 60 x 30 cm avec un spot de 25W ou 40W (selon la saison) et un tube néon qui assure l’apport d’UVA-UVB. Nombreuses couches superposées d’écorces fines et très plates permettront aux jeunes de se cacher et ainsi se sentir en sécurité. Jusqu’à l’âge de deux mois environ je maintiens les petits lézards sans substrat, ce qui me permet de contrôler plus facilement leurs excréments, source de renseignements sur leur état de santé. Ensuite je les installe sur une couche de Litaspen®.

Dès qu’ils ont atteint 16-18 cm de longueur totale, les juvéniles seront logés en petits groupes de 4 o 5 individus dans des terrariums 100 x 50 cm pourvus de tube néon UV. Ils seront chauffés par un spot de 40W : leurs besoins en chaleur/lumière sont sensiblement les mêmes que ceux des adultes. D’une manière générale, ils peuvent rester en groupe jusqu’à l’âge d’un an. Par la suite, il est possible que des formes de dominance s’installent, pas nécessairement « violente », le plus souvent larvées, qui amènent certains d’entre eux à moins se nourrir, se chauffer etc. Une telle condition ne peut pas être maintenue et il devient nécessaire de séparer les individus dominés afin de leur permettre de grandir correctement.

Le Litaspen® sera leur substrat jusqu’à la maturité sexuelle, quand l’éventualité d’une ponte rendra nécessaire de le substituer avec du sable.

Les jeunes chuckwallas mangent beaucoup et avec un grand appétit. Dès que la nourriture est posée dans le terrarium ils s’y jettent littéralement dessus. Leur engouement pour la nourriture les rend assez familier car ils ont tendance à associer la main du soigneur avec le repas.