Astrochelys radiata

C’est la plus grande des tortues étoilées puisqu’elle peut mesurer 40 cm de longueur pour un poids moyen de 15 à 22 kg. Elle est considérée comme l’une des plus grosses espèces de tortue (c’est la plus grande et massive de toutes les tortues étoilées). Sa carapace est très bombée, avec des rayures sous forme d’étoiles ou de rayons solaires. Elle est composée de cinq plaques vertébrales, de quatre plaques costales de part et d’autre des flancs, et de plaques marginales formant la robe de la carapace. La coloration générale est noirâtre, avec de nombreux rayons d’un jaune éclatant. Sa tête est bicolore, brun noirâtre sur le dessus, et jaune en dessous. La maturité sexuelle de cette espèce se situe entre 13 et 16 ans. Chez le mâle, le plastron est muni d’un éperon gulaire et est concave. L’écart entre les plaques anale et gulaire est plus important chez le mâle, de même que sa queue est plus épaisse. En moyenne, elle vit de 60 à 100 ans.

Astrochelys radiata ne se trouve qu’au sud de Madagascar, sur une bande de 200 km partant de Amboasary jusqu’à Morombe. Elle se rencontre dans des zones plutôt sablonneuses dans lesquelles se trouve une végétation constituée essentiellement d’acacia et de buissons épineux qui lui permettent de se cacher et de se nourrir.

Bien qu’elle vive dans un milieu semi-désertique, elle reste sensible aux fortes chaleurs et creuse un terrier lors de la saison sèche afin de trouver de l’ombre et de l’humidité. Par conséquent, on ne peut l’observer que tôt le matin et en soirée. Comme elle n’hiberne pas, en hiver il faut prévoir un parc intérieur chauffé ou alors une serre chauffée.

La femelle pond entre trois et douze œufs en moyenne. Les pontes se déroulent de septembre à mars avec des intervalles d’un mois et demi à deux mois. Les œufs sont gros et sphériques et ont un diamètre de 45 à 50 mm. La période d’incubation reste plutôt longue, allant de cinq à huit mois.

C’est une espèce classée en Danger Critique d’Extinction, menacée par la destruction de son habitat naturel et par le braconnage. C’est une espèce protégée inscrite à l’Annexe I (espèces les plus menacées) de la Convention de Washington.

J’ai acquis un petit groupe de jeunes nés en captivité en 2014, 2015 et 2016.